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Les formes de la mémoire et les techniques de mémorisation

Ce texte est un résumé des points essentiels concernant le fonctionnement de votre mémoire.

 


La mémoire est un processus cognitif, c'est-à-dire qu'elle est une activité parmi d'autres activités du cerveau. Cette activité n'est pas cloisonnée, c'est-à-dire que la mémorisation peut être entraînée par d'autres activités : l'imagination, la prise de décision, le traitement de l'information, l'expérience vécue, l'émotion, la motivation, toutes ces activités favorisent la mémorisation.

La mémoire connaît deux formes principales de mémorisation : la mémorisation à court terme et la mémoire à long terme. L’une précède l’autre. Elles peuvent se développer grâce à des techniques de mémorisation.


La mémoire à court terme

La mémoire n'est pas malléable à volonté. En particulier, la mémoire à court terme est limitée à 7 unités (mots ou expressions) et à 9 images en moyenne, ce qu’on appelle la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial (voir schéma). Il faut éviter l’effet de surcharge : il entraîne une perte de motivation. Cet effet est particulièrement courant chez les enfants, car ils n’ont pas toujours acquis le vocabulaire ou les automatismes nécessaires : ils doivent gérer plus d’informations nouvelles que les élèves qui ont déjà quelques connaissances. La surcharge d'informations a pour effet d'accentuer l'écart entre bons et mauvais élèves.

Il n’existe pas de mémoire visuelle et de mémoire auditive, mais une mémoire imagée et une mémoire verbale. Cela signifie qu’un discours peut être visualisé sous formes d’images et qu’une image peut être décrite mentalement. Il n’y a donc aucune raison de favoriser l’une ou l’autre. Il faut apprendre à utiliser celle qu’on utilise le moins, car les deux sont complémentaires.

Une manière de redonner confiance à une personne en sa mémoire est de lui faire passer un test de reconnaissance. Le test de reconnaissance est l’équivalent du QCM (questionnaire à choix multiple). Il permet de montrer que l’information est stockée quelque part, même si l’on ne s’en souvient bien de prime abord. Elle a donc bien été mémorisée. Le problème n’est donc pas dans la mémorisation mais dans le rappel des informations.

Le rappel des informations dépend d’une bonne structuration des informations dans la mémoire, ce qui implique de connaître la structuration de la mémoire elle-même. Par exemple, pour apprendre des noms de villes, l'optimum pour la mémoire est d’apprendre 16 noms de ville, en les classant par 4 dans 4 noms de pays (4 mots par catégories et 4 catégories).


La mémoire à long terme

La mémoire à long terme fonctionne de deux façons : la mémoire déclarative et la mémoire procédurale.

La mémoire déclarative est une mémoire explicite, consciente d'elle-même, elle comprend la mémoire épisodique et la mémoire sémantique.

La mémoire épisodique est la mémoire du « vécu ». Cela signifie que la personne se souviendra mieux d'une information si elle peut s'imaginer en train de l'utiliser. Pour ce faire, elle peut faire appel à son imagination (visualisation), à des prototypes (le serpent est le prototype des reptiles, par ex.) ou à des thématiques connues.

La mémoire sémantique est la mémoire abstraite des mots, la mémoire du sens de ces mots, la mémoire des concepts. La mémoire sémantique est une mémoire particulièrement stable. C'est pour cela qu'elle est très utile qu’un enfant augmente son vocabulaire. Il peut le faire en cherchant des mots pour désigner les objets, en apprenant à utiliser des concepts abstraits ou en s’entraîner à donner des titres aux textes qu’il lit.

Le code lexical est la mémoire des mots : aspect visuel d'un mot, façon de l'écrire, façon de le prononcer, etc. Parce qu’elle est à la fois sémantique et procédurale, théorique et pratique, on peut la situer entre la mémoire sémantique et la mémoire procédurale.

La mémoire procédurale est une mémoire implicite, automatique. Elle entretient une relation étroite avec la mémoire déclarative en lui offrant accès aux automatismes et au code lexical. Pour utiliser la mémoire procédurale de façon optimum, il faut transformer les mécanismes en automatismes. Pour créer un automatisme, il faut faire varier les exemples, faire varier les situations, tendre des pièges, etc. Il faut que la personne devine la règle à partir des nombreux exemples. Dans un premier temps, il est plus important que la personne sache exécuter des automatismes sans la règle plutôt qu'il connaisse la règle mais ne sache pas comment l'appliquer . Il faut laisser le temps de comprendre.

De même que les règles sont une abstraction au départ, de même les catégories sont souvent mal utilisées. Il est préférable de partir de mots concrets. On ne doit rejoindre les concepts et les définitions qu’à la fin, comme l’aboutissement d’une réflexion. Ils jouent alors le rôle d’indices pour la mémoire (ils condensent en un mot l’ensemble d’une réflexion) au lieu d’être une énigme pour le sujet. Dans l'idéal, il faudrait développer des automatismes particuliers pour chaque type de cours : français, langues, mathématiques...

Il existe également des automatismes visuels et auditifs, regroupés sous l’expression de « système des représentations perceptives », en ce sens que l’on doit apprendre à regarder et à écouter. Pour mémoriser une image par exemple, il ne suffit pas de voir l'image, il faut la faire varier dans son imagination, il faut se poser des questions, comme si l'on cherchait quelque chose à l'intérieur de l'image.


Les techniques de mémorisation

Les techniques de mémorisation peuvent être séparées en deux groupes : celles qui permettent de mieux mémoriser, et celles qui permettent de mieux se rappeler

Pour améliorer la mémorisation, il faut traiter l'information, créer une activité, créer une relation entre soi et l'information. Cela peut s'énoncer en 5 verbes : reformuler, associer, manipuler, rattacher, réutiliser.

Rattacher l'information au connu est très important. Il faut éviter le stress, nuisible pour la mémoire. Il faut créer une continuité entre ce que vous savez déjà et ce que vous ne connaissez pas (encore). Pour cela, on peut partir d’une question ou prendre appui sur une expérience personnelle. On peut également partir d’un préjugé et le corriger.

Les techniques de mémorisation exige également de tenir compte du temps. La mémoire a besoin de pauses. Il est plus avantageux de distribuer l'information en plusieurs parties et d'étaler l'apprentissage sur plusieurs jours. Avoir un rythme régulier également dans ses horaires de veille et de sommeil favorise la mémorisation.

L'effet de récence l'emporte sur l'effet de primauté, c'est-à-dire que l'effet de récence bénéficie d'un rapport particulier avec la mémoire à long terme. Concrètement, cela signifie que les dernières informations seront souvent mieux retenues à long terme. C'est pour cela que les récapitulations en fin d’apprentissage sont indispensables.

LES DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE

 

Schéma synthétique des différents types de mémoire
Réalisé par Damien Jendrejeski. ® Tous droits Réservés.

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